Attentif, discret et méticuleux, Michel s’asseoit dans sa moissonneuse batteuse comme pour la première fois. Les yeux rivés sur son écran de contrôle, il entame pourtant sa dernière moisson sur une parcelle à Goin…
Depuis son plus jeune âge, il baigne dans l’agriculture. Aujourd’hui, en 2021, c’est sa dernière moisson. Michel Pallez, qui a commencé à travailler en 1987, passera le relais à sa fille, qui doit reprendre l’exploitation familiale. Il revient sur sa moisson la plus marquante, la même année que son mariage avec sa femme Marie-Claude.
« On a tout enchaîné en 10 jours. On n’est pratiquement pas descendu de la moissonneuse. Finalement ça s’est pas trop mal passé ». Pour lui dans « l’agriculture, il ne faut jamais perdre espoir », un message adressé à tous les jeunes exploitants durant cette année marquée par les bouleversements climatiques.
Pour Michel Pallez, l’agriculture moderne a beaucoup changé. Aujourd’hui, « c’est beaucoup plus aléatoire » selon lui. Partagé entre « la joie d’être enfin en retraite » et l’envie d’aider sa fille, il l’affirme : il est « agriculteur avant tout ».